Fermer

Savoir déceler où se trouve la vérité et où commence le mythe en ce qui concerne la Convention d’Istanbul n’est pas chose aisée.

 

Pour faire la lumière sur cette convention, nous avons organisé le 27 mai un webinaire, auquel ont participé plus de 100 Soroptimist. La Présidente du SIE Anna Wszelaczyńska s’est chargée de la modération et Regine van Tomme, Responsable Communication, a animé la session finale de Q&R.

 

La parole à nos intervenantes…

 

 

Pour nous permettre de comprendre les bases de la Convention d’Istanbul afin de devenir ses ambassadrices, chacune de nos spécialistes nous a parlé d’aspects clé de cette convention.

 

Eleonora Romani – Avocate italienne

 

Eleonora a présenté les bases juridiques établies par la convention pour prévenir la violence à l’égard des femmes, les protéger et poursuivre les coupables. Un quatrième P a été ajouté plus tard, concernant les politiques qu’un État doit mettre en place pour atteindre les objectifs définis par la convention.

 

« La voie indiquée par la Convention d’Istanbul est certainement la meilleure façon de véritablement garantir les droits humains et de créer des États démocratiques. »

 

Genoveva Tisheva – Avocate bulgare

 

Genoveva a poursuivi la session en parlant des difficultés, obstacles et mythes autour de la Convention d’Istanbul. Elle a aussi évoqué l’avenir de celle-ci dans certains des pays les plus conservateurs d’Europe.

 

« La Convention d’Istanbul est un bouclier pour les femmes et les filles et la protection de leurs droits fondamentaux. »

 

 

Zuzanna Krzątała – Activiste polonaise pour les droits des femmes

 

Zuzanna a parlé de la situation des femmes dans sa Pologne natale. Activiste et militante pour les droits des femmes, elle travaille pour l’ONG Humanity in Action en Pologne, où elle est quotidiennement témoin de la détérioration de la condition des femmes. Elle a déclaré :

 

« En fait, nous sommes en guerre ! »

 

 

 

Cette courte vidéo diffusée aux participantes au webinaire montre bien la peur et la souffrance qui accompagnent la violence domestique. Ce film percutant a été réalisé par un groupe de jeunes gens, diplomés d’une école de cinéma, qui voulaient apporter leur contribution à l’ONG SIGURHÆÐIR. Le Soroptimist Club de Sudurland (Islande) est le principal moteur derrière cette ONG, qui travaille en collaboration avec des organisations publiques et privées pour lutter contre la violence faites aux femmes.

 

 

Et maintenant, quelques vérités sur la Convention d’Istanbul

 

  • Elle est mue par une force intrinsèque profonde dans le but d’atteindre une égalité véritable entre les êtres humains ainsi qu’une reconnaissance équitable des droits et des opportunités au sein de notre société et dans tous les domaines politiques.
  • Les stéréotypes élaborés par les hommes contribuent à l’acceptation de la violence à l’égard des femmes. En tant que tels, ils doivent être éradiqués par tous les moyens.
  • Les États qui ratifient la convention ont l’obligation de faire évoluer leur propre code pénal.

 

Et les mythes

 

  • Le texte vise à promouvoir la culture LGBT+.
  • La convention va à l’encontre des valeurs traditionnelles et familiales reconnues, et dénonce la définition du « genre ».

 

Le Soroptimist International d’Europe a récemment soumis une proposition à la Commission européenne pour lutter contre les violences domestiques et basées sur le genre.

 

Regardez notre courte vidéo ; elle reprend les mesures que nous proposons pour permettre d’éliminer la violence à l’égard des femmes :

 

 

D’un simple clic, soutenez les droits des femmes et le Soroptimist pour qu’il y ait des changements importants en ce qui concerne la Convention d’Istanbul, en aimant, en partageant et en commentant cette vidéo sur nos réseaux sociaux :

 

FACEBOOK

INSTAGRAM

LINKEDIN

 

Pour plus d’informations, consultez la page Web de la Convention d’Istanbul sur le site du Conseil de l’Europe : https://www.coe.int/fr/web/istanbul-convention/home