Cette année a une nouvelle fois démontré qu’il nous reste beaucoup à faire pour construire un monde meilleur et plus égalitaire. La CSW65 a mis en évidence un manque constant de volonté politique, des conclusions approuvées assez décevantes qui manquent de fermeté, suivies par des replis de la part des gouvernements et la nouvelle déchirante du retrait de la Convention d’Istanbul (qui fête ses 10 ans cette année) par la Turquie. Le décret présidentiel publié le 20 mars en Turquie a entraîné une nouvelle annulation possible de la Convention d’Istanbul en Pologne, en Bulgarie, en Hongrie et dans d’autres pays, menaçant ainsi les survivantes de la violence masculine contre les femmes.
Malgré ces résultats décevants, et le fait que nous n’ayons pas pu nous réunir à New York pour apporter une énergie renouvelée à la ville et à chacune d’entre nous, il y a eu un record de 700 événements et 25’000 participants ont rejoint l’ONG CSW65 du 15 au 26 mars 2021 sur une plateforme en ligne adaptée à la « nouvelle normalité ». L’espace virtuel NGO CSW65 était, de manière générale, bien conçu. Il a permis une interaction dynamique et active, des questions-réponses, des discussions en ligne, des réponses à des sondages et des ressources similaires.
Durant cette quinzaine, je me suis concentrée sur les événements parallèles et particulièrement sur ceux dont la thématique référait à la violence masculine contre les femmes et les filles, ainsi que sur ceux qui concernaient la participation politique des femmes, leur représentation dans la vie publique et, bien sûr, je n’ai pas pu manquer l’événement parallèle du SI « Le chemin de l’égalité : Préparer les femmes et les filles à diriger », où le SIE était représenté par la Vice-Présidente Saija Kuusisto-Lancaster.
Les Soroptimist ont pu s’inscrire gratuitement aux multiples événements parallèles et aux autres sessions officielles de l’ONU. Elles ont été en mesure d’observer des personnalités publiques bien connues, d’assister au forum international, d’écouter les présentations d’experts en matière d’égalité, des représentants des gouvernements, des délégués et des présentateurs des coopératives ou des ONG et de profiter d’espaces tels que le caucus.