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Organisé conjointement par les missions permanentes de l'Autriche et du Liechtenstein auprès des Nations Unies à New York / co-sponsorisé par les missions permanentes du Luxembourg et de la Suisse auprès des Nations Unies, UN WOMEN et l'Union internationale des télécommunications (UIT)

Les transformations numériques et technologiques ont un énorme potentiel pour contribuer à l’autonomisation des femmes et des filles dans le monde entier, en leur donnant accès à l’information et en leur offrant de nouvelles possibilités d’emploi et de participation.

 

Une représentation équilibrée des femmes dans les domaines des STIM contribue à une innovation tenant compte de la dimension de genre et à des solutions axées sur le numérique et la technologie. La diversité et l’inclusion sont essentielles pour garantir que les innovations technologiques et numériques, telles que l’intelligence artificielle, sont exemptes de préjugés.

 

C’est pourquoi nous devons renforcer la participation pleine, égale, significative et efficace des femmes à l’élaboration des technologies – de la recherche et du développement à la conception et à l’application.

 

Mme Susanne Raab, ministre fédérale des femmes, de la famille, de l’intégration et des médias (Autriche) : « Nous savons tous que l’ère numérique nous offre de nombreuses opportunités en termes d’égalité des genres, par exemple de nouvelles possibilités d’emploi ou d’accès à l’information. D’un autre côté, elle comporte également de nombreux risques, en particulier pour les femmes et les jeunes filles, je parle du harcèlement en ligne, de la violence sexiste en ligne. Et bien sûr, nous savons que la condition préalable pour que l’ère numérique soit une chance pour les femmes et les filles est qu’il y ait un accès à l’internet, aux appareils numériques et, bien sûr, que les femmes soient impliquées dans la recherche et l’innovation dans le domaine des STEM. Mais nous savons tous qu’il y a un énorme fossé entre les hommes et les femmes que nous devons combler. Ce n’est pas seulement une question d’équité, c’est aussi une question de réussite des entreprises. Nous savons en effet que des équipes diversifiées, où les femmes ont la possibilité de participer à tous les niveaux de la prise de décision, ont plus de chances de connaître un succès durable ».

 

 

Mme Diana Nyamekye Wilson, fondatrice et PDG de « Black Sisters in STEM » : « Lorsque nous pensons au développement de l’intersectionnalité des femmes dans les STIM, nous devons tenir compte de la classe socio-économique et, une fois que nous l’avons fait, nous nous rendons compte que les femmes noires sont les moins représentées de toutes les femmes dans les STIM […]. Que s’est-il passé ? Ce qui s’est passé, ce sont les conséquences sociales auxquelles elles sont confrontées : manque de modèles, manque de mentors, manque de membres de la famille dans le domaine qu’elles souhaitent étudier, manque de sentiment d’appartenance dans des classes où elles sont généralement les seules.

 

Auteur

Bintou Koïta,

Responsable de Programme Senior (SEP)