30 juillet: JOURNÉE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LA TRAITE D’ÊTRES HUMAINS
La traite des êtres humains est une violation des droits de l’homme qui cible ses victimes à des fins économiques, comme le travail forcé, le mariage forcé, le commerce du sexe et des organes humains. Les personnes les plus exposées et les plus ciblées sont les enfants, les femmes, les immigrants, les personnes issues de conflits et les personnes économiquement instables. C’est une forme de violence à l’égard des femmes et des enfants parce qu’ils constituent la majorité des victimes. Les femmes et les enfants victimes de la traite subissent une vie de dépendance et de traumatismes, avec peu d’espoir de pouvoir retrouver une vie digne et respectueuse de leurs droits fondamentaux. Tous les pays du monde sont touchés par le fléau de la traite des êtres humains soit en tant que pays d’origine, de passage ou de destination des victimes. Selon la professeure Aurora Javate De Dios du Women and Gender Institute du Miriam College à la convention de l’IS à Kuala Lumpur, « il est considéré comme l’une des formes les plus lucratives de crime organisé avec environ 25 à 31 milliards de dollars de profits par an… (et) le deuxième commerce illicite le plus rentable après les drogues »!
Les tactiques des trafiquants, impliqués dans cet esclavage des temps modernes, sont devenues plus sophistiquées et illusoires à mesure que le monde devenait de plus en plus conscient du crime. Les trafiquants n’ont pas seulement recours à la violence physique, ils font également appel aux agences de recrutement et emploient des moyens psychologiques de manipulation, tels que des promesses, des fraudes, des astuces et menaces, afin de piéger leurs victimes. Par le biais de forums et de sites pornographiques, Internet et le cyberespace sont devenus des outils très puissants du commerce. Dans de nombreux cas, les victimes de la traite deviennent des proies sans savoir qu’elles en sont victimes jusqu’à ce qu’il soit trop tard. L’attitude de la société à l’égard des conséquences de la traite, comme la prostitution, doit changer. Nous ne pouvons plus détourner notre regard et nous mêler de nos affaires car la réalité de la traite des êtres humains est épouvantable.
Nous pouvons faire davantage pour mettre fin à la traite des êtres humains en sensibilisant la population par le biais de l’éducation, en dénonçant les cas de traite et en faisant pression en faveur de lois plus strictes contre la traite et leur application. Lors de la récente convention de l’IS, la présidente du SIE, Renata, a eu l’honneur de modérer un groupe de travail sur la prévention de la traite des êtres humains, auquel participait le professeur De Dios, un expert international reconnu. Cliquez sur le lien pour lire sa présentation informative sur le sujet.
Elizabeth Nyadwe – SIE VP Lobbying