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A propos de ce projet

Selon les Nations Unies, le trafic d’êtres humains est aujourd’hui la deuxième économie illégale au monde, devancé seulement par les ventes d’armes illicites. Les femmes et les enfants sont les victimes de ce marché contrôlé par l’offre et la demande. Changer les attitudes, en particulier celles des clients potentiels et des jeunes, est nécessaire pour prévenir le trafic d’êtres humains. En partant de là, les Soroptimist de l’Union de Norvège sont passées à l’action.

Les Soroptimist ont passé un contrat avec les actrices Beathe Frostad et Astrid Elise Sæterøy pour monter une pièce de théâtre sur le trafic d’êtres humains dans le but d’informer, de faire réagir et de créer le débat sur ce sujet, en particulier chez les jeunes. Grâce à une étude menée avec soin, au cours de laquelle elles se sont entretenues avec des policiers, des personnes s’occupant des systèmes de sauvetage et des victimes, elles ont regroupé des récits très personnels et les ont associés à des faits concrets pour mettre en scène une représentation déchirante autour de personnages inspirés de la vraie vie, animés de leurs espoirs et de leurs rêves.

Cela est présenté dans un contexte de trafic d’êtres humains dans la Norvège actuelle, présent partout le pays et lié à la pauvreté, à la guerre et à des rêves de vie meilleure. L’objectif principal est de donner un visage aux victimes du trafic, de raconter leurs terribles histoires et d’initier un débat au niveau national. L’Union norvégienne du Soroptimist s’est occupée de la première, à laquelle ont assisté des jeunes et des personnes clés au sein d’organisations susceptibles d’aider à la distribution. Au cours de l’année soroptimist 2016/2017, 37 représentations ont été proposées pour environ 2 500 spectateurs. 32 de ces représentations ont été organisées par l’Union et des clubs soroptimist.

L’initiative a été applaudie par le ministère de la Justice et de la Sécurité publique, qui a soutenu le projet.

Femmes et filles bénéficiaires du projet : 2 500

Fonds collectés par l’Union : 5 000 €

Fonds collectés par les partenaires : 45 000