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Soroptimist Club of Pälkäneen seutu, Finland

Parce qu’elles sont convaincues que l’éducation est le meilleur moyen pour les jeunes filles de choisir leur avenir, les Soroptimist de Pälkäneen seutu ont mis en place un système de bourses au mois de janvier permettant à celles qui excellent de poursuivre leurs études notamment dans les filières traditionnellement « masculines ». Les accompagner dans leurs études, c’est leur permettre d’aller plus loin pour être des femmes libres et autonomes.

 

Les Soroptimist ont collecté des fonds par diverses actions et projets internes au Club (notamment la vente de produits locaux) et sont parvenues a levé une somme conséquente pour atteindre leur objectif. Ainsi, elles ont monté ce projet de bourses en préparant une communication claire et ciblée dont elles ont fait la promotion principalement sur leur site internet, sur les réseaux sociaux et via la presse locale. Les jeunes filles intéressées ont ainsi pu candidater en ligne et la sélection des boursières a été faite selon des critères prédéfinis.

 

Le club a reçu un nombre de candidatures très important et de profils très intéressants soulignant le professionnalisme et le sérieux de ces jeunes filles. L’âge moyen des candidates était de 22 ans.

 

Deux jeunes filles ont été sélectionnées : Iita Harju et Josefiina Tyllinen. Iita étudie l’ingénierie de la construction à l’Université des sciences appliquées de Seinäjoki et a obtenu son diplôme d’ingénieur civil. Elle suit les traces de son père, qui était exerçait également dans le domaine de la construction.

 

Josefiina, quant à elle, en dit plus sur ses études :

« Je suis très reconnaissante au Soroptimist International de la région de Pälkäne d’avoir rendu mon séjour à l’étranger possible. Au printemps 2020, j’ai eu la chance d’étudier l’économie et la finance à l’Université de Berne, en Suisse. A Berne, j’ai pu terminer mes études avec des cours intéressants qui n’étaient pas dispensés dans mon université d’origine, à la Turku School of Economics. Ce séjour, outre l’expérience internationale que j’ai acquise, est certainement un avantage pour mon avenir notamment au moment venu de ma recherche d’emploi dans le secteur de la finance à prédominance masculine. Malheureusement, COVID-19 m’a forcé à rentrer chez moi deux mois plus tôt que prévu mais j’ai réussi à continuer les cours depuis la Finlande. Après avoir terminé mes cours à l’Université de Berne, j’ai obtenu une licence d’économie. Maintenant, je travaille sur ma maîtrise en finance. »