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Les pays nordiques sont parmi les plus numérisés au monde, ce qui constitue un atout majeur pour promouvoir la diversité des voix. Mais lorsque la numérisation contribue à étendre une résistance croissante à l’égalité des genres, nous devons agir. La région nordique ne ressemble à aucune autre lorsqu’il s’agit d’apporter une réponse politique rapide à la violence sexiste en ligne.

 

María Rún Bjarnadóttir, directrice de la sécurité sur Internet auprès du commissaire national islandais pour la police : « Comment les pays nordiques abordent-ils la montée de la violence sexiste en ligne ? »

 

Mme Katrín Jakobsdóttir, Première ministre, Islande : « Nous avons apporté de nombreux amendements à notre législation concernant la violence numérique, où nous parlons de la vie privée sexuelle. La législation est une chose. Ce que nous faisons également, c’est de susciter le débat, d’effectuer des recherches et de sensibiliser le public à ce qui se passe.

 

A gauche : Katrín Jakobsdóttir – Premier ministre de l’Islande

 

Mme Naaja H. Nathanielsen, ministre des finances et de l’égalité des genres du Groenland : « Le problème doit être abordé sous plusieurs angles. Tout d’abord, je ne considère pas nécessairement la violence en ligne comme une nouvelle forme de violence. C’est un outil puissant, mais il provient de la même boîte à outils que la misogynie, l’homophobie, le racisme et tous les autres « ismes » bien connus […]. Nous devons aller à la racine et nous attaquer à ce problème. Au Groenland, nous essayons d’éduquer les enfants, nous introduisons une nouvelle matière à l’école appelée « compréhension de la technologie », afin que les enfants apprennent à naviguer en ligne, à faire preuve de respect en ligne et à prendre soin d’eux-mêmes. Il s’agit d’éduquer également la nouvelle génération !

Auteur

Bintou Koïta,

Responsable de Programme Senior (SEP)