Soroptimist International d’Europe et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont toutes deux choisi de s’attaquer à une problématique cruciale durant les « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre » : la cyberviolence à l’encontre des femmes et des filles. Cet engagement commun souligne la compréhension partagée que la violence en ligne n’est pas simplement un problème virtuel, mais une grave atteinte aux droits humains fondamentaux avec des conséquences réelles et préjudiciables.
Les deux organisations mettent en lumière les dommages psychologiques, les menaces à la sécurité et le silence imposé par la cyberviolence. Elles soulignent comment elle perpétue les inégalités de genre, creuse le fossé numérique entre les sexes et dissuade les femmes de participer à la vie publique et politique, freinant ainsi les progrès sociétaux plus larges. En sensibilisant les individus à reconnaître les premiers signes de cyberviolence et en promouvant des pratiques en ligne plus sûres, la campagne Soroptimist « READ THE SIGNS pour prévenir la cyberviolence » permet aux femmes et aux filles de naviguer dans le monde numérique avec confiance et sécurité.
À travers des initiatives de sensibilisation, le renforcement des capacités et le lobbying politique, l’OSCE vise à favoriser un espace numérique inclusif et équitable. L’accent mis par Soroptimist International d’Europe sur la préparation des filles à l’ère numérique et de l’intelligence artificielle reflète une approche tournée vers l’avenir, intégrant éducation, plaidoyer et collaboration. Leurs initiatives — allant de webinaires à des appels à la responsabilité des entreprises et des gouvernements — complètent les efforts de l’OSCE pour lutter contre la violence en ligne et renforcer les réponses sociétales.
Cette action conjointe amplifie l’impact du travail des deux organisations, unissant les efforts mondiaux pour relever un défi pressant. Ensemble, elles favorisent un environnement numérique plus sûr et inclusif où les femmes et les filles peuvent s’épanouir, à l’abri du harcèlement et de l’exclusion, et défendent une vision d’autonomisation et d’égalité pour tous.