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Club d’Agen, France

Selon les Nations Unies, le lieu « le plus dangereux pour les femmes » est leur domicile[1]. Quand des violences s’y produisent, une réponse rapide et discrète s’impose. En France, une femme meurt tous les trois jours tuée par son compagnon. La nécessité d’agir était donc évidente pour les Soroptimist, et les membres du Club d’Agen se sont mobilisés.

 

 

Les membres ont entendu parler de l’application gratuite App-Elles et de la possibilité d’utiliser des bracelets connectés via cette application, qui permettent d’alerter en cas de danger. En activant le bracelet, une femme victime de violence déclenche le micro et le GPS de son mobile via l’application App‑Elles. Les trois personnes de confiance (amis, famille) désignées par la femme porteuse du bracelet entendront en temps réel ce qui se passe et sauront à quel endroit cela se produit. Les sons peuvent être écoutés pendant 15 jours (ils peuvent être fournis aux autorités et à la justice), et cela fonctionne à l’étranger. Les Soroptimist ont travaillé avec la Déléguée aux droits des femmes et à l’égalité. Elles ont fourni une subvention de 4 000 euros et ont pris en charge la livraison des 241 bracelets connectés à des associations et refuges pour les femmes victimes de violence.

 

Pour mener cette action à bien, le Club d’Agen a organisé une fête de Noël afin de réunir des fonds visant à financer l’achat de bracelets connectés, grâce à la vente de repas, de pâtisseries, de places de concert et de billets de loterie. Ensuite, en partenariat avec la Déléguée aux droits des femmes, les Soroptimist ont rencontré et sensibilisé 500 élèves dans le cadre de sessions d’éducation et de prévention sur la violence à l’égard des femmes.

 

Avec cette action, les Soroptimist ont ciblé un large public. Elles ont par ailleurs l’ambition que d’autres clubs soroptimist s’emparent de cette action afin d’assurer la protection et l’information des femmes et de fournir l’assistance nécessaire pour sauver des vies. Le projet a bénéficié d’une large couverture médiatique au niveau régional.

 

 

[1] https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/25/son-domicile-est-lendroit-le-plus-dangereux-pour-une-femme_a_23600501/

Auteur

Par l’équipe du Programme du SIE