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Développement d'un cadre politique sur la prévention, la collecte de données et l'éradication de la cyberviolence basée sur le genre.

Organisé par la République tchèque, la Suède, la France et Alternative à la violence

 

« En 2020, 71 % des jeunes du monde (âgés de 15 à 24 ans) utilisaient Internet, contre 57 % des autres groupes d’âge. À l’échelle mondiale, les jeunes étaient donc 1,24 fois plus susceptibles de se connecter que le reste de la population ». Internet est devenu une plateforme pour le travail (scolaire), la communication quotidienne, les relations et les rencontres. Cependant, la diffusion d’Internet a également élargi les outils de phénomènes sociaux négatifs tels que la cyberviolence fondée sur le sexe, y compris la cyberintimidation et la violence dans les relations amoureuses des adolescents. Les nouvelles technologies offrent de nouveaux canaux par lesquels la violence est perpétrée ou subie.

 

 

 

L’expérience de la violence dans les fréquentations des adolescents peut conduire à l’anxiété, à la dépression, à la toxicomanie et à la revictimisation, les filles faisant état d’un impact subjectif plus important. Les femmes et les jeunes filles peuvent choisir de se retirer de la sphère numérique, de se taire et finalement de perdre des opportunités de construire leur éducation, leur carrière professionnelle et leurs réseaux de soutien. Les intervenants se sont donc concentrés sur la violence entre partenaires chez les jeunes et les adolescents, ses formes et ses conséquences, et sur la manière dont notre société peut aider les jeunes à nouer des relations saines et à devenir des partenaires et des parents sûrs.

 

Mme Alyssa Ahrabare, vice-présidente de la coordination française du Lobby européen des femmes, France

« Le cyber-viol, plus communément appelé revenge porn, est le fait de rendre public un contenu intime (photos, vidéos, messages écrits, etc.) sur internet et les réseaux sociaux. C’est une méthode de vengeance utilisée par les hommes/garçons contre les femmes/filles en cas de séparation par exemple. Elle s’accompagne souvent de chantage et de menaces.

 

 

Alyssa Ahrabare, vice-présidente de la coordination française du Lobby européen des femmes

 

 

Révéler l’intimité d’une femme contre son gré, même si cette intimité n’est pas sexuelle, même s’il n’y a pas d’intention de nuire, et même si la femme a accepté de produire le contenu en question, est une violence […]. Certaines femmes, en particulier les adolescentes, finissent par se suicider. Les femmes, en particulier les jeunes filles, sont peu ou pas informées sur ce sujet et sur leurs droits. Elles doivent être informées qu’il s’agit d’un crime, puni par la loi, et qu’elles peuvent porter plainte. Il est également impératif de lutter contre les cyberviolences sexistes en général, en particulier dans les collèges et les lycées.

 


[1] https://www.itu.int/itu-d/reports/statistics/2021/11/15/youth-internet-use/