L’un des principaux objectifs du SIE est de permettre à des jeunes femmes de réaliser leurs ambitions. À cette fin, notre organisation attribue chaque année des bourses d’un montant total de plus de 100 000 € à des femmes méritantes proposées par des clubs à travers toute la Fédération. Grâce à la contribution annuelle de chaque membre, le SIE offre un soutien financier qui permet à ces femmes d’atteindre leurs objectifs professionnels. Au fil des années, les bénéficiaires de bourses sont notamment devenues des médecins spécialistes, des scientifiques, des artistes, des danseuses et des cinéastes.
« Je me souviens très précisément du moment où l’on m’a annoncé le 10 juillet 2009 que j’avais reçu la bourse du SIE, raconte la cinéaste Ása Helga Hjörleifsdóttir. Cela a tout changé pour moi, financièrement comme professionnellement. » Ása a obtenu une licence en littérature comparée à l’Université d’Islande et à la Sorbonne. Après avoir travaillé un moment comme critique littéraire à la radio nationale islandaise, elle a déménagé à New York, où elle a obtenu un diplôme du programme Film MFA de l’Université Columbia en 2012. Depuis, elle s’adonne à sa véritable passion, la réalisation de films. Ása a écrit et réalisé plusieurs courts métrages, notamment Love Story, qui a été primé et également finaliste en 2013 aux Oscars des films d’étudiants, ainsi que You and Me.
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La cinéaste islandaise et bénéficiaire d’une bourse du SIE Ása Hjörleifsdóttir a gagné le Prix Shadi Abd El Salam du meilleur film pour The Swan. |
Le premier long métrage d’Ása, The Swan, a été présenté en 2017 au Festival international du film de Toronto, où il a été très apprécié par la critique. Il a obtenu le prix du meilleur film au Festival international du film du Caire et du meilleur réalisateur au Festival international du film de Calcutta. La bourse du SIE a permis à la jeune cinéaste islandaise en devenir de ne plus avoir de soucis financiers pendant un temps, et lui a aussi donné confiance en son travail. « Les Soroptimist ont cru en moi, et donc moi aussi, a-t-elle déclaré. Pour cela, je suis à jamais reconnaissante ! »
Une autre réussite est celle d’Arianna Marchiori, qui a pu suivre ses études de danse à Boston après avoir reçu une bourse du SIE en 2013-2014. Aujourd’hui, non seulement elle s’avère être une danseuse prometteuse qui s’est produite dans toute l’Europe, mais elle fait également preuve d’une générosité exceptionnelle. Actuellement danseuse de la compagnie Ballet Ireland, elle a récemment organisé un spectacle à Padoue. Arianna a dansé des passages modernes et classiques avec des amis et collègues de corps de ballet professionnels d’Estonie, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie, de Pologne et de Hongrie.
La danseuse italienne et bénéficiaire d’une bourse du SIE Arianna Marchiori a dansé avec le ballet national d’Estonie à Padoue (photographe : Johnny Rosato).
En plus d’offrir à de jeunes étoiles en devenir l’opportunité de se produire, Arianna a aussi lancé une campagne de financement participatif pour soutenir l’association caritative www.madaonlus.org. À l’orphelinat indien Mummy & Daddy, les bénévoles donnent de la nourriture, une éducation et de l’amour à des enfants abandonnés âgés de 0 à 18 ans. La Présidente sortante du SI Club Vicenza Marina Bertazzoni peut être fière de la jeune femme nommée par son club comme candidate à une bourse du SIE.