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Nous sommes à cette période de l’année où des étudiants enthousiastes, des parents très fiers, des amis et des proches heureux se rendent dans les écoles et universités pour assister au rituel solennel de la remise des diplômes. Un moment émouvant, plein de promesses, d’ambitions pour l’avenir et de gratitude pour le temps et les efforts investis afin d’arriver à cette réussite majeure.

 

Toutefois, il y a encore de nombreuses personnes qui ne peuvent pas vivre cette réussite, parce qu’elles n’ont pas disposé du soutien nécessaire à la poursuite de leurs rêves. Elles n’ont peut-être pas trouvé la force, l’aide ou les conditions économiques favorables pour se consacrer à leurs études. Conscientes de ce problème, les Soroptimist accordent depuis longtemps des bourses pour aider les étudiantes à surmonter ces obstacles.

 

Aujourd’hui, les jeunes fraîchement diplômées qui savourent leur réussite durement acquise peuvent être en proie à l’incertitude en ce qui concerne la voie à emprunter. Elles ne savent peut-être pas quelles sont les étapes suivantes, et ne connaissent pas les autres compétences nécessaires pour mener une carrière couronnée de succès. Elles ont seulement franchi le premier obstacle sur la voie de l’accomplissement de leurs rêves, qui les ont guidées dans le choix de leurs études.

 

Suite à la pandémie, les entreprises ont connu des transformations organisationnelles. La nouvelle réalité a apporté une nouvelle souplesse dans les conditions de travail, qui a participé à la réduction des démissions rapides et des cas de burn-out. Si le contexte a changé, la barrière connue sous le nom de plafond de verre est toujours là.

 

Avant, je pensais que briser le plafond de verre n’était plus un problème aussi important. Toutefois, la pandémie est à l’origine d’un recul significatif de la présence des femmes à des postes clés. Si nous nous penchons sur le domaine des sciences, par exemple, le pourcentage de femmes qui reçoivent le prix Nobel de physique est de seulement 2 %, en légère hausse par rapport au 1 % qui se vérifiait encore récemment. Ce chiffre est loin de mériter des applaudissements.

 

 

Pour vraiment briser le plafond de verre, il faut faire plus. En commençant par un changement d’état d’esprit, au sein des communautés comme parmi les femmes elles-mêmes. Les femmes tendent à se soucier plus que leurs collègues masculins des dommages collatéraux parfois associés à l’explosion du plafond de verre, ce qui les rend hésitantes, pendant que les hommes prennent les postes qu’elles mériteraient à juste titre.

 

Les Soroptimist favorisent activement ce potentiel à travers des Académies du leadership et des programmes de mentorat, qui créent un espace sécurisé pour franchir les barrières et justifier d’ambitieuses aspirations. Notre plan stratégique intègre les objectifs de développement durable des Nations Unies Éducation (ODD 4) et Égalité des sexes (ODD 5), en allant au-delà du concept conventionnel d’éducation pour inclure l’éducation au leadership et permettre aux femmes de briser le plafond de verre.

 

Félicitations à toutes celles qui ont obtenu leur diplôme. Soyez prêtes à suivre vos ambitions jusqu’au sommet, en faisant éclater le plafond de verre !

 

Bien à vous,

 

Carolien Demey

Présidente du SIE 2021-2023

 


 

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