Aller habiter dans un pays étranger n’est pas facile, et encore moins quand vous ne parlez pas la langue locale.
Le niveau en langue islandaise des femmes qui arrivent en Islande varie et vont de connaissances inexistantes à une compréhension raisonnable.
Ne pas pouvoir parler la langue nationale est un obstacle. Il est difficile pour ces femmes d’accéder aux droits sociaux fondamentaux et de comprendre leurs obligations envers l’administration islandaise. Trouver du travail, être indépendante et autonome, sans oublier l’intégration dans la société, tout cela est compliqué et même parfois insurmontable.
La langue est un levier d’intégration !
Conscientes de ce problème majeur pour les femmes et du difficile apprentissage de la langue islandaise, les Soroptimist de Reykjavík sont passées à l’action !
Aider des femmes d’origine étrangère dans leurs études d’infirmière
Le club a travaillé en collaboration avec le Collège communautaire de Breidholt à Reykjavik, où un groupe de femmes étrangères prenaient des cours du soir pour devenir infirmières. Toutefois, le collège avait réalisé que ces femmes ne profitaient pas de l’aide aux études proposée, ce qui constituait un problème.
Le club s’est attaqué avec ce projet aux obstacles auxquels sont confrontées les femmes d’origine étrangère dont les connaissances en islandais sont limitées. Les Soroptimist ont offert une aide aux études en ligne, en mettant l’accent sur un soutien personnalisé en langue islandaise, notamment pour la terminologie spécifique, que les femmes trouvaient particulièrement difficile. Cette assistance souple et individualisée leur a permis de continuer à travailler à la maison et d’avoir une conversation avec leur professeur à une heure qui leur convenait.
Un total impressionnant de 61 femmes ont bénéficié de ce projet. Elles ont apprécié cette aide et ont indiqué qu’elle leur a permis de mieux apprendre et qu’elle les a sécurisées, puisqu’elles pouvaient toujours contacter leur professeur en cas de besoin.
« Au mois de mai de cette année, j’ai obtenu mon diplôme d’infirmière au Collège communautaire de Breidholt. C’était très difficile au départ parce que je ne maîtrisais pas l’islandais. L’école m’a beaucoup aidée, tout comme mon professeur, sympathique et qui a toujours fait preuve de patience et d’une grande disponibilité. »
– Une élève infirmière qui a participé à ce projet
Les avantages du projet ne s’arrêtaient pas là. Cette aide aux études n’a pas seulement profité à ces femmes, mais aussi à la société islandaise, qui manque toujours cruellement d’infirmières.
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