Cette campagne se déroule durant les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, du 25 novembre au 10 décembre, puis se poursuit le 25 de chaque mois tout au long de l’année.
Pendant cette période, les Soroptimist à travers l’Europe attirent l’attention du public sur le fait que de nombreuses femmes continuent de subir des violences à la maison, au travail, dans l’espace public et en ligne. Le mouvement a débuté avec l’illumination de bâtiments publics en orange, ainsi que la décoration de statues et de bancs de parc avec des étoffes orange. Dans de nombreux lieux, des chaussures orange sont exposées pour symboliser les victimes de féminicide.
Au Danemark, le club SI Horsens a installé une exposition inspirante à la bibliothèque locale. Leur stand d’un orange éclatant – affiches, ballons et membres vêtues de la couleur emblématique – attirait immédiatement l’attention des passants et les invitait à découvrir des livres sur le sujet, accompagnés de symboliques escarpins orange.
L’accent mis par la campagne sur la cyberviolence était représenté par un téléphone portable et un ordinateur peints en orange, affichant des exemples de messages nuisibles auxquels les femmes et les filles sont confrontées en ligne. Les membres du club ont distribué des dépliants intitulés « Read the Signs » et « Be Cyber Safe » afin d’aider les visiteurs à comprendre et prévenir les violences numériques.
Pour renforcer la portée de la campagne, des femmes locales, dont plusieurs personnalités politiques, ont agi en tant qu’ambassadrices et relayé le message sur les réseaux sociaux. Leurs efforts ont abouti à l’engagement de 19 membres du Parlement danois et de quatre conseillers municipaux. Le club a également sensibilisé les jeunes dans les établissements scolaires en installant des sapins de Noël décorés d’anges orange portant des messages Stop Violence.
Ainsi, la prochaine fois que vous croiserez un groupe de femmes vêtues d’orange, même si ce n’est pas leur couleur habituelle, arrêtez-vous un instant pour leur parler. Elles ont une histoire essentielle à partager sur la réalité des violences faites aux femmes et sur les moyens d’agir ensemble pour y mettre fin.



