Le trafic d’êtres humains est l’une des violations des droits de l’homme les plus flagrantes auxquelles la communauté internationale est confrontée.
Il touche principalement les femmes et les enfants, et ses auteurs recourent à une grande diversité de pratiques dans le but de s’enrichir personnellement.
Les terribles crimes dont les trafiquants se rendent coupables sont notamment l’exploitation de la vulnérabilité des victimes pour les contraindre à la prostitution, à l’exploitation sexuelle, ou à fournir un travail ou des services forcés, pour les réduire en esclavage ou en servitude, ou même pour leur prélever leurs organes.
Notre organisation s’inquiète de l’impact de la crise du COVID-19 sur la situation économique mondiale, qui affecte les revenus des familles, et du risque associé d’augmentation du trafic de femmes et de filles.
Nos membres doivent continuer à développer des campagnes et des projets qui diffusent des informations essentielles pour lutter contre ce trafic et soutenir les plus vulnérables.
Pour le 20e anniversaire de la mise en œuvre du Protocole de Palerme visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, le SIE appelle les gouvernements à s’occuper de leur situation intérieure, en mettant en œuvre des réponses juridiques et des stratégies d’envergure au niveau national, comme la formation des professionnels.
Les victimes ne devraient jamais êtres détenues, mais devraient plutôt recevoir les soins appropriés.
Les trafiquants devraient être considérés comme responsables, poursuivis et sanctionnés de manière exemplaire pour les crimes dont ils sont coupables.
Nous citons ici l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan :
« La signature de la Convention à Palerme, en décembre 2000, a marqué un tournant dans le renforcement de notre lutte contre le crime organisé. »
Par Rita Nogueira Ramos, 1ère Vice-Présidente du SIE
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